Traduit de l’Estonien par Jean-Pierre Minaudier (agrégé d’Histoire, enseignant à l’Inalco et notamment auteur de L’Histoire de l’Estonie et de la Nation Estonienne), c’est le seul roman actuellement en Français (ce ne sera surement pas le dernier) de cet auteur pourtant très populaire dans son pays.
Andrus Kivirähk est un véritable phénomène littéraire dans son pays.
Né en 1970 à Tallinn, il est auteur de romans, nouvelles, pièces de théâtre et de scénarios de films d'animation et de livres pour enfants (Sirli, Siim et les secrets, 1999), il a reçu le prix Friedebert Tuglas en 1997 et par deux fois le prix de littérature de la Fondation estonienne pour la culture. Il est également journaliste et essayiste.
Mais par-dessus tout, c’est un virtuose doté d’une une imagination débordante et pour le moins débridée. Dans son roman ‘L'homme qui savait la langue des serpents’, il nous présente tout naturellement un homme parlant la langue des serpents, sa sœur tombant amoureuse d’un ours, sa mère qui rôti des élans, une paysanne rêvant d’un loup-garou, un vieil homme qui chasse les vents, une salamandre qui vole, des australopithèques qui élèvent des poux géants…. et des chevaliers teutoniques (on peut les comprendre) effrayés par tout ce beau monde !
Peuplé de personnages étonnants, empreint de réalisme magique et d’un souffle inspiré des sagas scandinaves, c'est un roman à l’humour et à l’imagination délirants. Mais attention, nous avons bien à faire à une pépite. Il suffit de lire les critiques, non seulement des libraires et de la presse, mais également des lecteurs :
Jérôme C. : Au croisement du fantastique et de la satire historico-religieuse, ce roman est absolument unique en son genre. L'auteur y déploie une imagination folle, qui en remontre aux maîtres de la littérature occidentale, tout en demeurant parfaitement canalisée. Et un humour décapant ! On a affaire-là, à n'en point douter, à un futur classique de la littérature européenne. On en redemande.
traversay : Une fable, une satire, un pamphlet, une allégorie, une fantaisie, une épopée ... Oui, L'homme qui savait la langue des serpents est tout cela à la fois et bien davantage encore. Une oeuvre fantastico-réaliste dont le style moderne se télescope avec la chronique de temps anciens plus ou moins fantasmés, prétexte pour parler de l'Estonie d'aujourd'hui et bien plus largement de notre civilisation. Ce roman est indescriptible, il faut le lire pour le croire.
Lacazavent Un drôle de roman, curieux et stupéfiant sous ses allures de contes ou de fables proche des mythes se dissimule de très nombreux parallèles avec le monde et la société contemporaines. On est pris dans le récit, bousculé parfois par l’univers surprenant, on y croise des ours amoureux, une famille de serpent, des loups, tous attachants et touchant. On avance de surprise en surprise, désarçonnant, mais terriblement agréable à lire.
Et les libraires :
‘...ce texte entre récit d'aventures et fable philosophique cause d'un monde en mutation et du poids du conformisme... Un texte impertinent, drôle, intelligent et qui résonne d'une manière très particulière par les temps qui courent...’ Renaud Junillon (Librairie Lucioles)
"L'auteur manie l'ironie avec une grande maîtrise et n'hésite pas à nous donner des scènes surréalistes et jouissives qui peuvent basculer parfois dans le gore. Cela donne un mélange étonnant de roman historique et de fantastique que je n'avais encore jamais vu. Merci aux éditions Attila, qui comme à leur habitude, savent dénicher des petites perles qui auraient sans doute été ignorées par d'autres."Gabriel Pflieger (Librairie Vivement dimanche)
"Fable contre le monde moderne, conte nostalgique sur un âge d'or disparu, ode à la nature, pamphlet anticlérical, politique, roman initiatique d'un homme coincé entre un monde moderne qu'il révère et un ancien temps révolu dont il est l'unique héritier, ... Il y en a pour tous les goûts dans ce roman."Anthony Bourel (Gibert Jeune)
"Une saga forestière drôlatique mythologique et pleine de questionnement sur l'intérêt du progrès... avec une grande conclusion philosophique : NOUNOURS !"Sophie Quetteville (Librairie Le Genre Urbain)
Rencontrer l’auteur
Rencontrer Andrus Kivirähk, c’est possible, grâce à l’association France-Estonie qui organise une discussion le Dimanche 14 Avril à 18h au PEN Club francais (6 rue François-Miron, 75004 Paris) qui vous permettra de decouvrir les multiples facettes de l’œuvre d’Andrus Kivirähk.
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